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          Dans l'Antiquité, des philosophes grecs ont l'intuition de l'atome. En effet, Démocrite suppose qu'il y a une limite à la division des corps et emploie alors, pour la première fois, le nom "atome". L'utilisation de ce terme s'explique grâce à son éthymologie: "tomos" qui signifie sécable, auquel on ajoute le préfixe "a-"; "atome" veut donc dire "insécable". D'autres comme Leucippe et Epicure émettent des hypothèses quant à la structure des corps et la naissance du monde avec cette structure de base.

 

          Leurs théories sont reprises au XIXème siècle par des physiciens et des chimistes pour énoncer la propriété des corps. Le 26 février 1896, Becquerel découvre la radioactivité naturelle. Cette découverte inattendue va révolutionner la physique contemporaine. En effet, il comprend que l'uranium émet des rayonnements. Les chimistes Pierre et Marie Curie poursuivent ces recherches: ils isolent d'une pechblende un matériau radioactif: le radium.

 

          Après d'autres découvertes et avancées physiques sur la radioactivité, la fission nucléaire est mise au jour. En 1939, cette découverte est réalisée en France et en Allemagne. Les travaux de Otto Hahn, Frtitz Strassmann, Lise Meitner et Otto Frisch, allemands illustrent la fission de l'atome de l'uranium par bombardement d'un neutron. Le physicien français Frédéric Joliot-Curie, quant-à lui, découvre avec son équipe la fission secondaire des neutrons, autrement dit la réaction en chaîne que peut provoquer la fission des atomes. Cette réaction permet de produire une quantité énorme d'énergie. Elle doit donc être réalisée dans des conditions optimales. Ces nouvelles découvertes, réalisées à l'approche de la guerre devront entrainer une maitrise de l'énergie atomique importante. En 1942, le premier réacteur nucléaire est mis en route à Chicago, aux Etats-Unis.

 

 

          Nous pourrons alors nous demander si la production d'électricité grâce à l'énergie nucléaire est un procédé d'avenir.