Et Tchernobyl alors ?!
On parle du nucléaire comme d'une énergie d'avenir, une énergie en voie de développement, mais est-elle est vraiment sûre ?
Les accidents nucléaires sont rares, mais lorsqu'ils se produisent, les territoires en subissent les conséquences sur le long terme. La catastrophe nucléaire de Tchernobyl est la première sur Terre de cette ampleur. Classée niveau 7 sur l'échelle de l'INES, elle a donc eut des rejets graves dans l'atmosphère.
" L'histoire d'une catastrophe: Tchernobyl, Ukraine, 26 avril 1986 - 1:23 "
Le 26 avril 1986, se produit le plus grand accident nucléaire avant Fukushima en Ukraine. Le réacteur 4 de la centrale Lénine est testé pour les mesures de sécurité. En effet, il était prévu de tester le fonctionnement de l'alimentation de secours qui aurait permis au réacteur de fonctionner lors d'une panne de courant. Cette expérience devait se dérouler en toute sécurité. Toutefois, après avoir subit la panne d'un des autres réacteurs, elle est retardée. Les techniciens, sous les ordres de leur supérieur Anatoli Diátlov, violent certaines règles de sécurité nottament celle du réacteur, et par conséquent de la centrale. La puissance thermique du réacteur a donc été abaissée à 200 MW à la place de 1000 MW en temps normal. Un problème survient: après avoir atteint la limite, la température continue de diminuer jusqu'à atteindre 30 MW. Le réacteur est réalimenté mais très vite sa température augmente et devient incontrôlable. En effet, le volume d'eau dans le refroidisseur a diminué. Conscient de la gravité de la situation, l'ingénieur en chef ordonne l'arrêt d'urgence du reacteur. Or, les barres de contrôle n'ont pas le temps de ralentir les fissions en refroidissant le coeur du réacteur. Une réaction chimique s'y produit: de l'hydrogène et de l'oxygène se mélangent, entraînant plusieurs petites explosions qui abiment le réacteur. Sa puissance est multipliée par 100 en quelques secondes. Sous la pression, la dalle en bêton qui le recouvre est projettée en l'air et retombe de biais sur le réacteur, qui se fracture par la violence du choc. De suite, un incendie important se déclare. De grandes quantités de substances radioactives (celsium 137 et iode 131) sont libérées et iradient l'atmosphère aux alentours de la centrale.
La population n'est pas immédiatement informée de la gravité de la situation. 30h après l'accident, les habitants de pripiat (ville voisine de la centrale) sont évacués avec l'espoir de pouvoir retourner vivre chez eux. 50 000 personnes quittent donc la ville irradiée sans avoir pleinement conscience du caractère extrêment nocif de la situation.
S c h é m a d u r é a c t e u r R B M K
" La position géographique de la centrale: un territoire désormais contaminé "
centre nucléaire Tchernobyl: Longitude: 30° 6'59.63"E
Latitude: 51°22'51.95"N
La centrale de Tchernobyl est située dans la ville de Pripiat en Ukraine. Elle se trouve à seulement 16 km de la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, 18 km au nord-ouest de Tchernobyl et 110 km au nord de Kiev, capitale de l'Ukraine.
Une zone d'exclusion est créée suite à l'accident, aussi appelée "la Zone". Mise en place par l'armée soviétique, elle a permis l'évacuation du personnel de Pripiat et des populations aux environs de la centrale; de plus, elle interdit également toute la zone au public car les irradiations du terrain sont beaucoup trop dangereuses et nocives. La superficie de la zone est de 2 600 km² et englobe les rayons (subdivion territoriale utilisée dans plusieurs Etats de l'ancien bloc communiste Russe) du nord de l'oblast (subdivions administratives ukrainiennes) de Kiev et de Jytomyr.
Toutefois, les dégats ne concernent pas uniquement les territoires proches de la centrale Lénine. Les dirigeants se sont rendus compte très tard de la dangerosité de l'accident. Ils ne possèdent pas les moyens nécessaires pour réagir face à ce problème environnemental et n'avertissent pas les pays alentours, risquant la vie de nombreuses personnes. En effet, c'est la Suède qui avertira les Etats d'un taux anormal de radioactivité dans la centrale de Forsmark, deux jours après l'accident en Ukraine. Les lieux sont évacués et les premières analyses indiquent que la contamination vient de l'extérieur, et plus précisément de l'est. L'hypothèse de la fuite est donc évincée mais les doutes persistent. A ce moment, l'URSS est contraint de rendre public les évènements des jours précédents. L'agence de presse soviétique officielle TASS va brièvement parler des faits en minimisant leur gravité. A cette heure, l'ampleur de la catastrophe est à peine connue des dirigeants soviétiques.
Un panache radioactif s'était formé suite à l'explosion du réacteur. Ayant rejoint l'atmosphère, les mouvements d'air ont porté les particules radioactives au-delà des frontières. Les depôts les plus importants ont, évidemment, contaminé les territoires voisins de la centrale. Or, le nuage a continué de s'étendre et a presque englobé toute l'Europe. Les particules radioactives transportées dans les masses d'air retombent sur le sol sous différents aspects. Il se forme un dépôt plutôt sec lorsque les particules étaient proche du sol. En revanche, si elles font parties du haut du nuage, elles forment un dépôt humide par l'action de la pluie ou de la neige. Ces traces de radioactivité sont extrêmement dangereuses: elles se déposent sur tout support, que ce soit les végétaux, les plans d'eau, la terre, les bâtiments de vie dans les villes,... Ainsi, elle contaminent tout ce qui entre en leur contact. Ce sont toutefois, les particules les plus fines et les plus volatiles qui sont transportées le plus loin en Europe. Bien que moins nocives que celles de plus grande taille, leur taux de radioactivité est variable en foncion de l'importance des précipitations.
"En France, une contamination temporaire de certaines productions végétales et animales est observée en 1986", d'après les données de l'IRSN. Encore aujurd'hui, la radioactivité est mesurable dans certaines cultures ayant subit des dépôts de particules, contaminant certains produits naturels.






(la carte possède un lien vers le site officiel de l'IRSN présentant une animation du déplacement du nuage au-dessus de l'Europe entre le 26 avril et le 10 mai 1986)
Sur cette carte, on peut voir l'étendue du nuage radioactif de la centrale de Tchernoyl et ses différents niveaux de dangerosité en fonction de l'activité volumique du celsium 137.
" Un contexte historique particulier: l'écroulement du système soviétique "
La guerre froide est un contexte historique particulier. Il correspond à une période de tensions politiques et idéalogiques entre deux surpuissances: les Etats-Unis et l'URSS (union des républiques socialistes soviétiques). Ce contexte débute en 1947 et s'achève en 1991 par la chute des régimes communistes.
L'URSS était une puissance "en retard"; en effet, les progrès techniques connus par les pays de l'occident n'ont pas eu lieu dans les pays du bloc communiste. Le fait de disposer d'une puissance nucléaire était donc un signe de force et un élément de pression important pour les soviétiques. Dirigés par le système politique du moment, les scientifiques et les ingénieurs avaient pour objectif de produire le plus possible de plutonium militaire afin de mettre fin à la supériorité américaine; en laissant souvent de côté l'aspect sûreté pourtant essentiel pour l'utilisation du nucléaire. C'est donc en majeur partie à cause des dirigeants du pays que cette catastrophe a eu lieu et non pas comme on pourrait le penser, à un manque d'attention des ouvriers.
Il est vrai, le système soviétique avait conçu dans l'urgence le réacteur 4 pour ratrapper son retard technologique sur le bloc occidental. Or, des inspecteurs avaient mis en garde les dirigeants sur des problèmes de conception du réacteur. En effet, il aurait été construit sur un détournement d'argent dans les chantiers, ce qui aurait entraîné des malformations, rendant son utilisation extrêmement dangereuse et incertaine. Malgré ces avertissements, les travaux sont achevés dans les années 1970 pour répondre au plan quinquénal de production d'éléctricité de Mikhaïl Gorbatchev, nouvellement élu à la tête de l'Etat. En plus, de cet état à désirer, l'entretien de maintenance ne respecte pas la charte de sécurité car le budget accordé est trop faible.
En prévision de ces mises en garde, le réacteur 4 de la centrale Lénine explose le 26 avril 1986. Les autorités n'étaient pas préparées à une telle ampleur. L'importance de la catastrophe n'est d'ailleurs comprise que trop tard. De plus, les autorités soviétiques gardent le silence, quitte à mettre les populations en danger. Leur chef d'état n'est mis au courrant que le 27 avril, ce qui lui permettra de mettre en oeuvre sa politique de "glasnost" ("transparence": elle prône la liberté d'expression et de la publication des informations). Il informera un peu plus tard la population en rendant publique la catastrophe. Il n'a alors, plus d'autre choix car les satellites occidentaux ont déjà repéré l'incendie du réacteur.
La faiblesse de la technologie soviétique est mise en évidence par cette catastrophe, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Les populations sont déçues du système car le manque d'information a conduit les autorités à ne pas les prévenir à temps, les mettant ainsi en danger grave. De plus, les soviétiques sont également préoccupés par la guerre qui s'intensifie en Afghanistan et le manque de nutriments dans les établissements. La nécéssité de réformer le système de l'URSS devient une évidence. Mikhaïl Gorbatchev est poussé par les populations à demander de l'aide aux pays de l'Occident pour combler les déficits technologiques du pays et à accélerer les réformes de la Pestroiska et de la Glasnost.

" Une gestion nouvelle des déchets: une sécurité à assurer "
A la suite de l'accident, les trois réacteurs restants furent arrêtés à cause de la contamination hautement radioactive du site. Toutefois, après un nettoyage à l'intérieur de la centrale et aux environs, les réacteurs 1, 2 et 3 sont redémarrés à la fin de l'année 1986. La centrale Lénine produit encore de l'électricité jusqu'en 2000 par l'arrêt du réacteur 3.
Les ruines du réacteur 4, à la source de la radioactivité du site, le resteront pendant encore plusieurs millénaires. Le plutonium 239, qui a une demi-vie égale à 24 200 ans, est l'un des éléments les plus radioactifs emprisonnés à l'intérieur du réacteur. Afin d'empêcher les particules radiactives de s'échapper et de contaminer le site davantage; un sarcophage de béton et d'acier, bourré de 300 000 tonnes de sables, d'argile, de plomb ainsi que de bore emprisonne ce qu'il reste du réacteur. La plus grande partie des déchets radioactifs produite lors de l'accident est donc conservée sous le sarcophage. D'autres particules seront stockées en surface ou enfouies dans de nombreux dépôts et tranchées (au nombre de 1000 en Ukraine, où le volume de déchets est d'environ "1million de mètres cubes et une radioactivité de 14 000 térabecquerels" selon l'IRSN).
Ces normes de sécurités ne suffisent plus à l'heure actuelle. En effet, l'eau s'infiltre dans la chappe de béton par des fissures et les fuites nucléaires doivent impérativement être empêchées. Fin août 2010, le consortium français Novarka (associant les groupes français Bouygues et Vinci) a commencé la construction d'une nouvelle charpente metallique de 18 000 tonnes. Elle recouvrira le premier sarcophage construit à l'époque de l'accident. Cette nouvelle norme de sécurité a pour but de détruire, à terme l'ensemble du site. Toutefois, ce deuxième sarcophage ne sera garanti qu'un siècle. Un budget important d'1,54 milliards d'euros est mis en oeuvre, en majorité payé par des pays européens. Les travaux devraient finir cette année, en 2015.
Nous avons vu précédement le côté technique de la gestion de la catastrophe de Tchernobyl. Mais il ne faut pas oublier les hommes, qui, sans conscience des risques ont aidé leur pays à lutter contre ce problème majeur. Ainsi, les pompiers de Pripiat ont été les premiers hommes mobilisés lors de l'accident de la centrale. Ils sont venus combattre le feu sans avoir les notions de sécurité nécessaires.
Les hommes de l'ex-URSS qui ont aidé à la décontamination de la centrale et à la construction du premier sarcophage sont les "liquidateurs". Ces hommes volontaires civils ou militaires ont été exposés à des degrés de radioactivité très importants; surtout ceux des premières équipes arrivées sur le site qui seront exposés à des doses de radioactivité allant de 2 à 20 gray (énergie absorbée par un milieu homogène d'une masse d'1kg). Les tonnes de matériaux nécessaires à la construction du sarcophage avaient été déversées sur le site de Tchernobyl. Des centaines de milliers de personnes ont participé aux opérations qui prendront six mois. Les personnes présentent, pour la plupart, de simples civils, n'étaient pas mis au courrant de la dangerosité de la situation et leur protection se limitait parfois à de simples mouchoirs sur le visage. On savait quand même la zone très radioactive. Ainsi, le temps d'exposition du personnel était très court: quelques minutes maximum. C'est ce qui explique le grand nombre de personne sur place: 600 000.
Encore aujourd'hui des contrôles sont mis en place pour garder une certaine sûreté sur le site et aux alentours de la centrale.



Photo d'époque représentant un groupe de liquidateurs en combinaison, en partance pour la centrale.
(Au survol: médail des liquidateurs. Elle représente une goûte de sang traversée par les rayons alpha, gamma et bêta.)
" Un accident avec de lourdes conséquences sur les populations "
25 ans après la catastrophe, toute la lumière n'a pas été faite quant au ressencement des victimes de Tchernobyl. Les chiffres annoncés par des organisations sont parfois dérisoires et bien loin de la vérité. En 2005, l'ONU a publié un rapport qui estimait à 4 000 le nombre de victimes de l'accident. Un groupe d'experts britanniques indépendants, parlait de 30 000 à 60 000 morts. Les Organisations Non Gouvernementales annonçaient quant à elles, environ 100 000 décès en conséquence de l'explosion de la centrale.
Encore aujourd'hui, lorsqu'on parle des victimes de Tchernobyl, des images de mutations et de déformations de personnes s'imposent à nous. Malheureusement, ce ne sont pas des mythes. A la suite de l'exposition aux particules radioactives, les populations évacuées tardivement ont subit une irradiation de leur organisme. Les plus touchés ont été les enfants, car leur corps encore en croissance était facilement "déformable"; les embryons des femmes enceintes ne furent pas épargnés, et elles donnèrent naissance à des bébés déformés physiquement et psychologiquement car les radiations atteignaient également la partie cérébrale en développement. Selon le Ministère Ukrainien de la santé, 240 000 enfants souffrent de troubles liés à la catastrophe, dont 40 000 touchés par des cancers de la thyroïde, qui correspond à une nette multiplication du développement de cancers chez les enfants.



Les hommes tels que les liquidateurs, qui ont été exposés à d'importantes sources radioactives, développent des cancers nottament celui de la thyroïde, ainsi qu'une augmentation de leucémies. Toutefois, les irradiations ont été inégales, ainsi les effets stochastiques sont très difficiles à mettre en évidence. On peut, sans donner de dose seuil, dire que les personnes présentent sur les lieux à la suite de l'accident ont reçus de fortes irradiations qui ont entraîné des conséquences sanitaires. Selon l'AIEA il n'a pas été constaté d'effet statistiquement observable sur le taux de leucémie ou de cancer (autre que de la thyroïde) des populations les plus exposées : 116 000 personnes évacuées des zones hautement contaminées (exposition moyenne estimée à 33 mSv, avec des expositions maximales de l'ordre de quelques centaines de mSv), 270 000 personnes habitant les zones strictement contrôlées (exposition cumulée de l'ordre de 50 mSv entre 1986 et 2005), et les 5 millions d'habitants des zones faiblement contaminées (de 10 à 20 mSv). En revanche, l'agmentation du taux de développement de cancers et de leucémies, engendrant une mort fréquente chez les individus a été mise en évidence.
Sans compter le nombre de victimes, l'aspect matériel de la catastrophe a marqué les populations. Dans les 48 heures qui ont suivi l'accident, 43 000 personnes ont été évacuées de Pripiat; laissant la ville déserte. Selon l'IRSN, les autorités soviétiques ont du évacuer 135 000 personnes dans les semaines qui ont suivi l'explosion. Toutes ont du être relogées. Ces familles ont quitté leur foyer, laissant bon nombre de souvenirs dans leur maison située dans la zone d'exclusion. Des cas de stress aigus sont apparus dans ces populations qui ont été déplacées. Des villes ont été bâties pour accueillir les populations dans le besoin. Des aides sanitaires ont été mises en place également. Les populations évacuées ont laissé derrière elles des villes "fantômes" où plus aucun habitant n'y vit.
Ces terrains irradiés et l'évacuation précipitée des populations ont été des facteurs de stress importants pour les familles qui subissent encore à l'heure actuelle les effets de Tchernobyl.



" Un avant et un après Tchernobyl "
La catastrophe a entrainé des avancées technologiques sur les réacteurs RBMK, utilisés dans la centrale. En URSS, tout particulièrement, des modifications ont été apportées sur les réacteurs encore en fonctionnement. En effet, l'enrichissement du combustible était plus élevé, afin de réduire "l'effet de vide"; les dessins des barres de contrôles se sont améliorés et la protection de la dalle supérieure contre les accidents de surpression s'est accrue. Une meilleure organisation de la sureté a également été mise en place, et la prise de conscience des risques joue également dans la sûreté dont fait preuve le personnel des centrales. Même si la catastrophe a eut lieu en ex-URSS, les pays membre de l'OCDE on comprit que le risque n'était pas uniquement "soviétique" et que des enseignements utiles pouvaient en être tiré.lle a également mis en évidence la nécessité d'une enceinte de confinement autour de la centrale, qui est encore adoptée aujourd'hui.
Il y a également eut des efforts sur la communication. En effet, des accords de notification rapide se sont développés entre les Etats utilisant le nucléaire. Ainsi, en cas d’urgence radiologique, des aides extérieures peuvent être apportées aux pays en difficulté, notamment grâce à l’AIEA. De plus, des améliorations des interventions se sont également installées. Il a été décidé de distribuer aux populations vivant à proximité des centrales, des pastilles d’iode à absorber en cas d’accident grave, pour limiter le développement de cancers de la thyroïde. Cette prévention a surtout été appliquée en France. Des plans d’urgence interne et des plans d’interventions, validés par des exercices, ont été imposés aux centrales en fonctionnement.
À la suite de la catastrophe de Tchernobyl, un débat sur l'énergie nucléaire s'est tenu dans plusieurs pays l'utilisant. Le gouvernement italien met très rapidement en œuvre un plan de sortie du nucléaire civil, suivi par le gouvernement belge en 1999 puis par le gouvernement allemand en 2000.
Cette expérience a servit de leçon aux pays exploitant l’énergie nucléaire. Des normes de sécurité, notamment sur la radioprotection, ont permis aux centrales de mieux se préparer aux risques encourus par l’utilisation de cette énergie qui n’est encore que partiellement contrôlée à l’heure actuelle.
Toutefois, toutes ces mesures n'empêchent pas le danger d'une nouvelle catastrophe...